COTE D'IVOIRE
La jeunesse ivoirienne se mobilise
Lors de ma mission en Côte d’Ivoire en mars 2023, j’ai rencontré chez les amis qui m’hébergeaient, Max, jeune étudiant en Master 2 du droit privé, option droit foncier et politique agricole.
A sa demande, nous avons longuement parlé de l’association, de nos missions, de nos réussites et de nos échecs, heureusement peu nombreux.
Il avait l’air intéressé, ses questions étaient pertinentes et il attendait des réponses honnêtes. A l’issue de notre entretien, il souhaitait s’investir personnellement et il voulait tenter de rassembler autour de lui des amis étudiants comme lui.
Avant de nous séparer je lui ai posé une seule question :
« Tu veux faire de l’humanitaire pour quoi faire » ?
Voici sa réponse.
« Aider, aider les autres, se sentir utile, découvrir un pays, une population, une culture.
Les motivations pour effectuer un tel voyage ne manquent pas.
En effet, qui n’a pas déjà eu, à un moment de sa vie, l’envie soudaine de sortir pour aider tout simplement les gens qui en ont réellement besoin ?
Pour moi l’humanitaire est le seul moyen qui vise à protéger, sauver des vies, à prévenir, à atténuer les souffrances humaines et à répondre aux besoins fondamentaux des populations dans une perspective de réduction de la vulnérabilité, de même, le renforcement des capacités.
Dans cette action, il faut être honnête et droit pour le bien-être des personnes secourues.
Car l’humanitaire permet de découvrir autrui, c’est un don de soi qui nous donne aussi des compétences ».
Depuis mon retour, les choses bougent.
Sous le patronage de notre amie Sylvie, responsable de la partie Côte d’Ivoire de l’association, Max a adhéré à SOS Enfants du Monde et a recruté plusieurs étudiants et amis.
Claude DI MARIO
Président de l’association