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Opération deux yeux pour une vie

 

PRÉAMBULE

 

Du 07 au 23 février 1999, une équipe de six membres de l’association se rend à Jérémie en Haïti, afin de mettre en place le programme d’aide à la fondation TIMOUN LAKAY. Hans MARCELLIN, président fondateur de cette structure accueille plus de 60 orphelins qu’il occupe, éduque, nourrit avec les moyens du bord et grâce aussi à l’aide de quelques habitants de la zone qui soutiennent son action désintéressée.
 

L’équipe de l’association est composée de :

    Marc GÉLINEAU, pharmacien, chargé de la détection et du traitement des petits et gros bobos. Trente kilogrammes de médicaments divers sont dans nos bagages afin de pouvoir faire face aux diverses pathologies rencontrées.

     Philippe GIROD, opticien, chargé d’un programme de contrôle de la vue des enfants de la fondation, ainsi que des habitants du quartier.

     Max LAFON, Claude ROCHE, Jean-Pierre LANXADE, et Claude DI MARIO, sont chargés du chantier de construction du bâtiment destiné à la fondation.

HISTORIQUE :

C’est au cours de ses séances de contrôle de la vue que Philippe est mis en présence de Rosemyrtha RENE, jeune Haïtienne de 16 ans. A la demande de Claude, il fait les constatations suivantes :

Rosemyrtha présente une malformation des paupières supérieures droite et gauche. Cela est dû à l’absence de fente palpébrale côté nasal (hypocantus), entraînant un port de tête carencé (la tête est relevée exagérément pour percevoir à travers la petite fente palpébrale disponible). De plus, il faut craindre une amblyopie (cécité ou acuité très faible) de l’œil gauche en raison de la quasi-fermeture de celui-ci. Il est également à craindre une absence ou atrophie des muscles releveurs des paupières supérieures des deux yeux.

Dès notre retour en France, le cas de Rosemyrtha est soumis aux membres de l’association qui décident, à l’unanimité, de tout mettre en œuvre et de tout tenter pour rendre à cette jeune fille une vie normale.

Dans un premier temps, le professeur ADENIS, du CHU de Limoges, spécialiste reconnu sur la région, est contacté et le problème de la jeune haïtienne lui est soumis. Il accepte sans hésitation de pratiquer gratuitement l’intervention.

La compagnie aérienne AOM est contactée. Nous nous déplaçons sur Paris afin de présenter notre projet à la direction. Nous sommes reçus par Sylvie CÉSARIA, bras droit du Président Directeur Général de l’époque. Après une heure d’entretien elle nous offre deux billets PORT AU PRINCE – PARIS aller/retour

La mobilisation de tous est générale pour faire avancer ce dossier et aplanir toutes les difficultés. Les membres de l’association s’engagent à accueillir Rosemyrtha et son accompagnatrice durant leur séjour en France qui doit durer un mois.

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L’opération « Deux yeux pour une vie est lancée »

 

Rosemyrtha arrive en France le 20 août 1999. Elle est accompagnée par Juna MAURANCY, infirmière haïtienne diplômée, interprète pour l'occasion.

Elle est vue au CHU de Limoges en consultation préopératoire le 26 août et est opérée par le Professeur ADENIS le 8 septembre. Elle passe toutes les deux, trois jours en milieu hospitalier. Elle est revue en consultation externe le 20 septembre. Le port permanent de verres correcteurs est prescrit. Philippe GIROD, offre la paire de lunettes.
 

Rosemyrtha et Juna reprennent l’avion pour Haïti le 21 septembre.

Deuxième phase de l’opération :

De la première intervention, il reste à régler un important problème de strabisme.

Rendez-vous est pris avec le professeur ADENIS qui accepte une nouvelle fois d’intervenir gratuitement. Sollicitée une seconde fois, la compagnie AOM par l’intermédiaire de Sylvie CÉSARIA, offre à nouveau, deux billets d’avion.

Rosemyrtha et Juna arrivent en France le 14 octobre 2000.

 

Elle est vue en consultation préopératoire le 19 et elle est opérée le 25. Elle séjourne une journée en milieu hospitalier et est revue en consultation externe le 06 novembre 2000.

Parallèlement à cette intervention, Juna MAURANCY, qui présente un problème de thyroïde, est vue en consultation par le professeur Joëlle HUTH au CHU de Périgueux. Elle passe une échographie, une scintigraphie et des analyses de sang. Ces examens dévoilent un nodule isthmique de 20 mm qu’il est souhaitable d’enlever. Le temps manque pour cela et rendez-vous est pris en 2001 avec le professeur HUTH.

Ne voulant pas faire supporter à l’association le coût des examens de Juna, c’est Claude D. qui règle la facture.

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Aujourd’hui en Périgord de nombreuses personnes connaissent Rosemyrtha.

 

C’est avec une vive émotion que les membres de l’association voient repartir leur filleule vers son pays d’origine

le 9 novembre 2000.

 

Devant les difficultés pour obtenir un visa, tous savent bien que ce sera certainement son dernier séjour en France.

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